Et si Carter Bryant était sélectionné 10e ?

Imaginez être au choix n°10 au draft 2025… et ne vous poser qu’une question : Pourquoi pas lui ?

Carter Bryant n’est pas un scoreur flamboyant. Mais il fait craindre l’adversaire. Sur le terrain, il est une présence intimidante.

Ses stats ne parlent pas de feu d’artifice : 6,5 points par match. Pourtant, son impact défensif est colossal : +8,8 en net rating pour Arizona.

1,0 bloc par match ? Oui. Mais ce qui compte vraiment, c’est sa capacité à menacer les tirs avant même qu’ils ne partent — comme une ombre sur chaque passe.

Avec ses longs bras et une agilité rare pour un homme de 6’8”, il change de position sans effort. Il suit les gardes sans se faire déborder. Et surtout : il parle sur le terrain — « Switch ! », « Je te couvre ! » — une qualité précieuse dans la défense collective.

Son tir ? Modeste (46 % au tir, 37 % à trois). Mais son regard en jeu révèle une vision raffinée. Parfois, ses passes en contre-attaque ou en mouvement arrière sont plus fluides que son propre shoot.

Pas un numéro un… mais un numéro dix parfaitement adapté à l’évolution du jeu moderne. Car aujourd’hui, l’NBA veut des joueurs qui perturbent le rythme, étouffent les drives et rendent la vie infernale aux meneurs.

Alors que certains disent « Il ne marque pas assez », souriez simplement : oui… mais a-t-il vu ses trois blocs alors qu’il couvrait deux positions à la fois ?

Parfois, la réponse se trouve dans l’invisible.