Nice en liquidation

La grande purge de Nice

Pas de détour : l’Olympique de Nice vend ses stars comme on vide un garage avant un déménagement. Selon L’Équipe, ce n’est pas une simple coupe, mais une refonte totale du effectif imposée par la politique de maîtrise des coûts d’INEOS.

Des vétérans aux salaires élevés quittent le club, des jeunes talents montent en puissance, et les rumeurs de transfert filent plus vite qu’un croissant trop cuit en été.

Qui part et pourquoi ?

D’abord : Gaëtan Lacroix, l’attaquant dont le salaire mensuel atteint 35K€ si le club accède à la Ligue des champions — encore insuffisant pour le garder en France. Des clubs du Golfe se sont déjà manifestés ; l’un a contacté en janvier. Mais voilà : il reste sans club, estimé à près de 6M€/an. Une redistribution de richesse via la mobilité internationale.

Ensuite : Jérémy Boga, autrefois une étincelle sur l’aile gauche. Deux saisons à Toulouse, puis… plus rien. Ses minutes ont fondu après l’hiver — pas étonnant quand on gagne 22,5K€/mois sans jouer.

Mais ces départs ne sont pas aléatoires : ils visent à libérer des espaces salariaux et une flexibilité future.

Les cibles majeures : Gassan & Boukka

On arrive maintenant aux vraies étincelles : Evan Gassan (valeur estimée à 40M€), arme offensive type CoT avec vitesse et précision sous pression — exactement ce que veulent les clubs anglais ou allemands aujourd’hui.

Il n’a pas encore répondu à l’approche initiale de Fenerbahçe… mais cela ne veut pas dire qu’ils reculent. Plusieurs prétendants tournent autour comme des vautours sur une proie fraîche après le stage estival.

Et puis il y a Marcin Boukka, le gardien polonais dont le contrat expire l’an prochain — après avoir refusé une prolongation, il est officiellement mis en vente malgré ses réticences vis-à-vis de la culture du football turc.

Galatasaray insiste — offrant 20M€ pour lui — mais même avec un accès potentiel à la Ligue des champions ? Il semble toujours indifférent. Ego ? Choc culturel ? Ou simplement une logique pure du marché ?

Ce que cela signifie vraiment pour Nice

Ce n’est pas seulement perdre des joueurs — c’est transformer l’identité après la prise de contrôle par INEOS. Ils ont déjà intégré Gabi Bernardot, prodige âgé de 19 ans, et poussent Gibriil Coulibaly (16 ans) directement dans le groupe.

Plus jeune = moins cher = modèle durable sur le long terme face au rêve court-termiste avec des stars vieillissantes qui touchent gros mais rendent peu.

Cela rappelle comment les équipes NBA développaient leurs jeunes au lieu de signer des free agents chaque été — une leçon perdue par trop de clubs européens… jusqu’à présent ?

Dernière réflexion : stratégie ou désespoir ?

Je leur donne raison sur les chiffres — financièrement parlant, ça tient debout. Mais je vous pose cette question : Si votre meilleur joueur gagne plus que votre entraîneur — et peut partir sans pénalité — est-ce vraiment intelligent dans la construction d’une équipe ? Ou s’agit-il juste d’une austérité moderne masquée en stratégie ? Pensez-vous différemment ? Partagez votre avis ci-dessous.